Sur Albert Londres photographe
Écrire pour…
Ouvrir des portes vers les photographies des autres, critiques au besoin…
Relire mes images d’une nouvelle manière…
(photographie et écologie)
Pour un portfolio de Denis Brihat
Inde, 1955-1956. Un voyage d’une année, à petite allure, sans argent ou presque, les wagons de troisième classe pour véhicule, les temples pour auberge et les pèlerins pour compagnons : la vie, en somme…
Le 4 juin 2020 à 23h35, la direction artistique de l’agence VU’ transmettait à ses photographes copie d’une tribune destinée au président de la République lui intimant l’ordre de “sauver la photographie”…
Depuis quelques temps une question en apparence anodine me poursuit : pourquoi avoir un site Internet ?
par Christian Caujolle
Lorsqu’elles ne sont pas mortes-nées, certaines photographies peuvent avoir plusieurs vies. Ce fut en tout cas la destinée d’images hier, du temps où la technologie argentique était encore dominante. […]
La Dolpo Box est un carton réapparu vers 2013 dans un grenier familial en Belgique. S’y trouvaient en vrac des milliers de diapositives que je pensais avoir détruites, issues de mes premiers voyages asiatiques entre 1994 et 1999. Népal, Inde, Iran, Pakistan, Turkestan chinois, Tibet, Ouzbékistan, Kirghizstan… […]
Prenant la parole pour mettre en question la prise de parole, je commence l’écriture de ce texte sans savoir où il va, pour savoir où il va.
Notes sur le rapport texte/image chez Arno Bertina, prises à la lecture de deux livres, restituées à la lumière d’un troisième
Fin 2017, sous le titre Bonne année, Le Bec en l’air publie les cartes de vœux de quelques grands photographes : Robert Doisneau, Denis Brihat, Jean-Pierre Sudre, Jean Dieuzaide, Édouard Boubat, Izis… J’ai eu le plaisir d’écrire le texte accompagnant ces correspondances.
Notes sur une image de Sébastien Van Malleghem
Voici l’image sur laquelle portent ces notes et le contexte dans lequel elle s’inscrit. Tirée de la série photographique de Sébastien Van Malleghem réalisée dans les prisons belges entre 2012 et 2014, elle représente un grillage maillé serré, formidablement net, un personnage de chaque côté, un bâtiment à l’arrière plan, lui, diffus. Je vois d’abord le grillage…
Notes sur deux photographies de Manu Brabo
« Si je prends une image ici, est-ce que je fais du mal à quelqu’un ? » La question est citée en titre d’un article consacré au photojournaliste Manu Brabo, en mai 2016 dans le quotidien The Guardian, et mentionnée comme s’étant posée à lui au sujet de la Syrie. Article en appendice duquel Manu Brabo est invité à commenter certaines de ses images les plus fortes.
Au printemps 2016, ayant sollicité l’obtention du diplôme de l’École Supérieure de la Photographie d’Arles par le processus de la Validation des acquis de l’expérience, je dus répondre par écrit à un certain nombre de questions, dont celle-ci : « Comment avez-vous acquis vos connaissances, compétences et aptitudes ? ».
J’ai loué une chambre je croyais à Doha mais c’est à trente-cinq kilomètres. Traversé la ville en compagnie d’un chauffeur de taxi ghanéen. Je n’imaginais pas le contraste si fort entre la vitrine et l’arrière-boutique. Une fois hors du périmètre de l’aéroport et du centre-ville, brillant et luxueux, pelouses arrosées, tours de verre, nous sommes entrés dans un territoire dont je ne connais aucun équivalent.
Le premier anniversaire du tremblement de terre du 25 avril 2015 au Népal arrive, et avec lui les commémorations, manifestations civiles et religieuses, prises de parole et convocations de symboles, lesquelles généreront probablement quantités d’images. C’est l’occasion de réexaminer les mobiles, les enjeux et le sens des représentations d’un tel événement.
Pour la série « Mouches », de Francis Jolly
c’est le corps confisqué
les cellules à distance
c’est le pays natal
absent
défait
fictif
On trouve depuis quelques temps, sur nombre de sites Internet d’amateurs de voyages et dans un livre au moins, cette phrase qui m’est attribuée et que chacun reproduit sans jamais prendre la peine d’en vérifier l’authenticité : « Le voyageur est celui qui se donne le temps de la rencontre et de l’échange. » Phrase que je n’ai jamais écrite…
Sur le travail Népalais de Philip Blenkinsop
Philip Blenkinsop est un photographe qui montre peu…
Sur les images de Théo Gosselin et Maud Chalard
Il m’est resté de ces visites virtuelles un sentiment confondant de suffocation, nourrissant l’idée qu’il y avait sans doute autre chose à en dire que : jeunesse, amour, voyage et beauté. Mais le temps a passé et cette idée en est restée à son état d’imprécision. Jusqu’à une conversation avec un ami au cours de laquelle furent évoquées les images de Théo Gosselin et Maud Chalard et dont émergea cette question simple : en quoi ces images me dérangent-elles ?
Sur un travail de Giovanni Troilo
Comme sont loin déjà les mésaventures de Giovanni Troilo, lauréat disqualifié de l’édition 2015 du concours World Press Photo pour sa série sur Charleroi…
Sur un travail de Bruno Boudjelal
L’homme qui montre ses photographies organisées dans un certain ordre dit : Voyage en banlieues. Le lecteur, qui s’apprête à recevoir les images et leur organisation, pour commencer reçoit un titre…
J’ai pris des photographies d’aussi loin que je me souvienne. Mais je n’ai commencé à le faire avec une certaine intention visuelle qu’à partir de 1994…
Pour accompagner un portfolio de la série Brumes à venir dans la revue Feuilleton
La photographie au Népal a longtemps été l’affaire des photographes officiels de la cour. Une photographie vernaculaire existait en parallèle, mais jusqu’à la démocratisation du médium, elle n’était pratiquée que par une élite ou de rares passionnés. De ces enregistrements du passé, de nombreux fonds existent, d’une grande valeur historique et esthétique, ou sont encore à découvrir.