Saint-Christophe-en-Oisans, 31 décembre 1996
Fiction…
Et résistance à la fiction…
Dans les années 1990 je photographiais en sonnets. Je ne l’ai pas su de suite.
Le Phantômaton : territoire éphémère, exigu, infime et immense à la fois. Un miroir et deux parapluies pour paysage – et en lieu du vent, une bande-son immuable. Deux cent cinquante âmes. Toi, toi, vous… Deux cent cinquante-et-une en vérité, car il y avait quelqu’un derrière le miroir.
C’est le froid et la pluie qui ont organisé ce pays.
Mirko encore. L’atelier pullulait de pastèques. J’avais fini de photographier, il ne s’agissait plus de cela. Ce qui me ramenait là, c’était un amour qui ne disait pas son nom. J’étais demandeur. Cet homme aurait pu être mon père, ou Nicolas Bouvier/
Jimbu et vélos
De quoi parlent deux photographes qui se rencontrent ? De quoi parlent deux amis photographes qui se rencontrent ? De quoi parlent deux amis photographes qui se retrouvent après longtemps à Photo Kathmandu ? Eh bien, écoutez…
Je ne sais pas pourquoi je retourne creuser là-haut. Mais je sais ceci : ce n’est pas moi qui l’explore mais la Belgique qui me fouille. Et cet examen est mystérieux. Il prend une forme hésitante, qui bifurque à tout moment.
Vranjska Banja, le nom le dit, ce sont les bains de Vranjé.
Plus tard dans la nuit, l’insomnie fit remonter à la surface le Traité de la Ponctuation de Jacques Drillon que j’avais acheté lors de mon année d’étude, 1991…
À l’intérieur de la chambre noire éphémère installé dans une maison du Durbar Square de Patan pendant le festival Photo Kathmandu, novembre 2015.
Une de ces images qui existent en moi, sans que je sache où ni sous quels traits, jusqu’au moment où me fait signe une vibration dans le réel…